Pour rappel ce Comité s’est constitué en avril 2010 sur un objectif simple : garder un hôpital de plein exercice avec tous ses services.
En effet, en application de la loi HPST de Mme Bachelot, votée sous le gouvernement Sarkozy, l’hôpital Louis Mourier devait être intégré dans l’un des pôles mis en place par cette loi. L’ARS Ile de France, sous la responsabilité de Mr Evin, ancien ministre « socialiste », prévoyait de regrouper les 37 hôpitaux de l’AP HP en 12 Groupes Hospitaliers, regroupements qui entraîneraient pour la population une diminution de l’offre de soins par la suppression de services et de lits, pour le personnel la suppression de 10 000 postes. Aujourd’hui il est question d’un rapprochement entre l’hôpital de Nanterre et Louis Mourier.
Dès sa constitution, ce Comité s’est prononcé pour l’abrogation de la loi HPST. Là encore nous sommes la seule liste à se prononcer clairement pour son abrogation car bien entendu, malgré le changement de gouvernement, la loi HPST continue à s’appliquer. D’ailleurs, Marisol Tourraine, ministre de la Santé, a affirmé qu’elle ne serait pas abrogée.
A l’origine, il était composé de militants du Parti Communiste Français, du Parti de Gauche, de la Gauche Unitaire, du Parti Ouvrier Indépendant, du Mouvement Français du Planning Familial, des Motivés, du Parti Socialiste et d’Europe Ecologie-Les Vert et de militants syndicalistes et associatifs.
Aujourd’hui Europe Ecologie-Les Verts et le Parti Socialiste ne font plus partie ce comité. Pour ce dernier il n’y a rien d’étonnant car comme je l’ai dit il a décidé d’appliquer la loi HPST et pour confirmer le tout dans un courrier adressé au Comité par les 2 députés de le circonscription, Alexis Bachelay et Sébastien Piétrasanta rappelait qu’il fallait que l’hôpital public assure ses missions « de manière efficiente … au plus juste coût ».

RAPPEL: selon le préambule de la Constitution de 1949, la Protection Sociale est un obligation d'Etat en France. Cette Protection Sociale est donc un dû envers chaque citoyen.

A propos du maillage sanitaire à Colombes: Le département de la Lozère compte environ 10% d'habitants de moins qu'à Colombes, mais 5 généralistes de plus ainsi que 6 hopitaux polyvalents!

Où se trouvent donc les déserts médicaux ?
Surtout sur le nord de notre commune : plus de 25% de la population aux Fosses Jean où un centre de santé à proximité s'avère indispensable.

Le dispositif de médecine libérale se dégrade dangereusement : 6 médecins sont partis en retraite ces derniers mois. Un cabinet de 3 généralistes du centre ville fermera début 2014. Le seul praticien en âge d'exercer, bien que prête à revenir de Nanterre, ne peut à elle seule racheter le cabinet de ses deux confrères.

Notre municipalité n'avait -elle rien à tenter pour conserver ce praticien qui avait par ailleurs exercé un temps à la Cité des Grèves ?

Et l'hôpital CHU Louis Mourrier qui a de plus en plus de difficulté à satisfaire les urgences, tandis que l'hôpital Max Fourestier est en sursis, le terrain occupé attisant de nombreuses convoitises si près de la Défense ! Nous devons garder nos hôpitaux de plein exercice avec tous leurs services.

En guise de conclusion: si la population de Colombes continue d'augmenter, pourtant au delà des déserts médicaux, l'effectif des médecins diminue !

PMI : Alors que le conseil général des Hauts de Seine, l’un des plus riches de France, vient de voter l’augmentation de son budget de 78 Md’€, la majorité UMP et son président Patrick Devedjian opèrent des coupes drastiques dans les budgets sanitaires et sociaux.
Notamment dans les budgets des PMI.

Rappelons que les services de protection maternelle et infantile (PMI) créés en 1945, accueillent les femmes enceintes et les enfants de leur naissance à l’âge de 6ans.
Ils sont un service public gratuit dont les frais de fonctionnement font partie intégrante du budget du Conseil Général. Ils ont parmi leurs missions, le dépistage de problèmes de santé, ou de handicaps chez les nourrissons, la prévention et la vaccination, etc.
Ils doivent aussi assurer les contrôles et agréments de services de petite enfance et des auxiliaires maternelles
Les services de PMI, en raison des coupes budgétaires, décidées pour de simples raisons idéologiques par le président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, courent de grands dangers.
Sous prétexte de regroupement des services entre les villes d’un même bassin, de nombreux centres ont déjà été fermés ou vont l’être, sans que les centres devant accueillir ce surplus de patientes n’aient vu leurs moyens augmentés.

CENTRE IVG : Néanmoins, cette dernière mesure se situe encore dans le cadre de la tarification à l’activité (T2A), instaurée par la loi Bachelot (HPST 2009) et ne remet pas en question le mode de financement de l’hôpital public, de plus en plus assujetti aux contraintes de la rentabilité financière.
Ainsi, l’objectif fixé par Hollande pendant la campagne électorale « un centre d’IVG dans chaque hôpital », qui au demeurant était déjà prévu par la loi depuis 1979, se heurte toujours à la logique néolibérale qui a déjà provoqué ces dix dernières années la fermeture d’environ 180 centres d’IVG dans le cadre de « restructurations » et de « regroupements » de centres hospitaliers.
Les fermetures n’ont pas cessé et l’accès à l’IVG est de fait mis à mal par la disparition des structures de proximité: le temps d’attente recommandé par la Haute Autorité de Santé pour le premier rendez-vous (5 jours) est rarement respecté, au risque de dépasser les délais légaux de 12 semaines de grossesse et alors que beaucoup de centres refusent tout simplement de pratiquer des IVG au délà de 10 semaines, les personnels des centres travaillent en sous-effectif constant et les conditions d’accueil des femmes se dégradent. Les examens demandés ne sont plus effectuées à l’hôpital et les patientes doivent multiplier les rendez-vous en libéral pour les échographies, prises de sang, etc., rallongeant d’autant les délais et les coûts des actes. Pour les mêmes raisons d’économie, le choix de la méthode abortive n’est pas toujours garanti aux femmes qui se voient imposer par certaines équipes médicales l’IVG médicamenteuse (légale jusqu’à 5 semaines de grossesse et 7 semaines à l’hôpital mais pratiquée bien au-delà dans certains centres au détriment du respect du choix et de la sécurité des femmes).

Développer les Réseaux de santé de proximité.
Le travail d'un réseau de santé a pour but un accompagnement global et cohérent des personnes, en vue de l'amélioration de leur santé, réalisé par les différents intervenants médico-psycho-sociaux et les bénévoles. Cette dynamique coopérative doit s'effectuer quel que soit l'acteur initial, sanitaire ou social choisi par la personne et ne vise pas à créer de nouvelles structures.
Les acteurs du réseau construisent des pratiques coordonnées qui assurent la continuité et la cohérence de l'accompagnement sanitaire et social et favorisent la participation des personnes à cette démarche.
Le travail en réseau réunit des acteurs des institutions sanitaires et sociales, des associations intervenant dans les champs médicaux et sociaux ainsi que les bénévoles intervenants dans le même domaine. La mairie doit être le coordinateur de ce réseau.

Aide à l'installation des professionnels de santé dans les zones défavorisées.
Les quartiers défavorisés de Colombes souffrent d'un manque d'implantation de professionnels de santé. La ville doit mettre en place des centres médicaux qui regrouperaient des médecins, des infirmiers, des conseillers… en lien et intégrant les réseaux de santé.

Aide aux associations qui interviennent dans le domaine de la santé.
Les associations intervenantes dans le domaine de la santé rencontrent de plus en plus de problèmes de moyens pour exercer leurs actions. La ville doit les aider directement financièrement et matériellement. Elle doit également faciliter le développement de leurs capacités de mobilisation des aides et soutiens provenant d'autres institutions.

La santé, c'est aussi l'environnement.
Comme les récentes études le montrent, il existe bien un lien entre la pollution et les problèmes de santé, notamment respiratoires. La ville doit œuvrer pour la réduction des émissions liées, entre autres, aux transports en mettant en place des politiques de régulation des transports qui devraient favoriser l'amélioration de la qualité de l'air.

Encourager les initiatives favorisant une meilleure santé publique.
La ville doit aider toute personne ou organisation qui désire engager une action en rapport avec la santé. Une attention particulière doit être accordée au milieu scolaire, aux activités socio-éducatives ou sportives.