Logements pour Colombes (29 janvier - Christian Desobry)
Par david dierickx le mardi, février 4 2014, 13:58 - Programme - Lien permanent
Le logement demeure, après la nourriture et la santé, le bien le plus précieux. Mais ce droit n’est pas respecté : 3000 demandes de logements en attente dans la ville.. La municipalité sortante n’a pas respecté ces engagements en termes de nombre de nouveaux logements.
Dans les constructions faites, en particulier pour l’éco-quartier de la Marine boulevard Charles de Gaulle, on compte seulement 25% de logements sociaux. Inacceptable.
Le programme de réhabilitation aux Fossés Jean en cours dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine défini pat Jean Louis Borloo exige des destructions.
Celles-ci étaient telles vraiment nécessaires?
Ces logements avaient des loyers peu chers. Les nouveaux, en raison des normes seront plus onéreux.
Colombes Habitat Public est une société d’économie mixte qui comprend des banques qui exigent une rentabilité élevée des leurs investissements. Il faudra sortit à terme de ce système.
Sur ce problème très difficile du logement, nous ne feront pas de démagogie, d’effets d’annonce. Pour répondre aux besoins immédiats, la commune dans le cadre de ses compétences exercera son droit de réquisition sur les logements ou locaux vides et permettra ainsi d’assurer l’hébergement d’urgence.
Notre ville ne doit pas devenir une commune-dortoir comme à Grigny en banlieue sud, les espaces ou zones pour les entreprises doivent être conservés ce qui allège les finances locales, ce qui n’est pas le cas à Grigny. Nous viserons un équilibre entre le nombre d’emplois offerts et le nombre d’actifs pour diminuer les déplacements fatigants et nuisibles pour l’environnement.
La densification voulue par l’Etat privilégie les immeubles de grande hauteur avec de grandes zones d’ombre, avec des coûts d’entretien élevés. Les ascenseurs sont souvent en panne ; grimper 15 ou 20 étages à pied, c’est la galère.
Nous nous inscrivons dans une politique du mieux vivre ensembles de moyen et long terme et supprimer les hausses continues du foncier. Pour cela, la ville exercera son droit à préemption, le terrain deviendra communal et des baux emphytéotiques (99 ans) seront proposés. La spéculation foncière sur ces terrains ne sera donc plus possible.
La recherche de la mixité sociale dans chaque quartier sera mise en œuvre. Des ménages jeunes, des personnes âgées, des salariés moyens et pauvres, des personnes à mobilité réduite, Enfin sortons du financement par les banques privées : La voie coopérative.
Un exemple : Il existe une société coopérative d’intérêt collectif « HABITATS SOLIDAIRES » qui construit ou réhabilite des immeubles en Ile de France. Elle achète aussi des lots dans les propriétés dégradées pour les rénover et les louer. Elle porte des projets d’habitat participatif. Elle est financée en partie par l’épargne solidaire.
